MATCH : GRAVELINES - JDA

La JDA frôle l’exploit        

Moss (ici face à Vaty) et les Dijonnais n’ont pas ménagé leurs efforts.  Photo La Voix du Nord/J.Ch. Bayon

Malgré l’absence de son capitaine David Mélody, Dijon a bien failli créer la sensation dans la salle du leader, s’inclinant uniquement dans les derniers instants.

Comme trois jours plus tôt face au Mans, la JDA est passée tout près de réaliser un gros coup, cette fois sur le parquet du leader du championnat. Distancés à plusieurs moments de la rencontre, les Dijonnais sont à chaque fois revenus aux basques des Gravelinois. Si bien qu’à 30 secondes de la fin, Campbell égalisait (62-62). Mais Buycks concluait alors son festival (28 points hier soir) d’un maître shoot à trois points dans les derniers instants.

Pourtant, avec l’absence de David Mélody (voir par ailleurs), la tâche s’annonçait encore plus compliquée que prévue pour les Dijonnais. Sans véritable arrière de métier dans son effectif, Jean-Louis Borg était contraint de « bricoler ».

Owens était chaud

Face à l’armada maritime, les joueurs de la JDA ont joué leur va-tout. Menés d'entrée (5-0 puis 7-2), les Bourguignons ne s’affolaient pas. Et pouvaient s’appuyer sur Leloup, en grande forme depuis plusieurs sorties. Repositionné au poste d’arrière, l’ancien Manceau trouvait la mire à trois points, par deux fois. Titulaire à l’aile, Owens se montrait lui aussi en jambes. Et sur un lay-up en contre-attaque de Mutuale, la JDA passait devant pour la première fois (12-13, 8e )... Avant que Gravelines n’aligne trois paniers au-delà des 6,75 mètres en fin de premier quart-temps, dont deux signés M’Baye, l’ancien Dijonnais (23-15, 10e). Bien en place défensivement, Dijon restait menaçant. Motivé comme jamais face à une équipe qui ne l’avait pas conservé en début de saison, Owens inscrivait un nouveau panier longue distance en déséquilibre. La Jeanne faisait déjouer son adversaire, à l’image des air-ball de Winston puis Buycks. Owens égalisait (26-26, 16e), avant que Gravelines, encore une fois ne se réveille en fin de quart-temps (30-26, 20e). Mais le leader de la Pro A n’avait inscrit que sept petits points en 10 minutes !

Buycks, le sauveur gravelinois

La JDA était toujours dans le match. Mais elle avait bien du mal à contenir Buycks après la pause. Aux paniers d’Owens et Moss, le petit meneur gravelinois répondait en inscrivant cinq points consécutifs (34-30 puis 39-30, 25e ). Harris et Owens profitaient à plein des pertes de balles adverses, et la JDA revenait à nouveau au contact (43-40, 28e). Sauf que les joueurs de Christian Monschau recreusaient une énième fois l’écart en fin de quart-temps (50-40, 30e). Ce n’était pas suffisant pour faire abdiquer Dijon, et ce, malgré ses deux pivots (Moss puis Prénom), à quatre fautes. Portés par Leloup, Harris et Owens, la JDA revenait, encore (56-52, 36e). Puis Campbell égalisait. Mais Buycks avait réglé la mire (6 points à la pause, 28 au total) et crucifiait les Dijonnais