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10 février 2013

MATCH : ROANNE - JDA

JDA Dijon : du retard à l’allumage

Moss et ses 9 points n’ont pas permis à la JDA de renverser la vapeur hier. Photo PQR/Le Progrès

Moss et ses 9 points n’ont pas permis à la JDA de renverser la vapeur hier. Photo PQR/Le Progrès

Après un quart d’heure désastreux, la JDA a su revenir dans le match. Condamnée à courir après le score, elle n’a pas pu inverser la tendance, même si elle a fait jeu égal.

 

Dijon peut regretter son premier quart d’heure. La Chorale, frustrée par sa défaite au buzzer de la prolongation contre Le Mans, a marché sur une JDA bien trop tendre. Malgré tout, avec un pauvre 2/14 à +6,25, la JDA a gagné les trois derniers quart-temps même si Roanne a su tenir sa victoire.

La Chorale, encore une fois au pied du mur, condamnée à la réaction après sa quatrième défaite à domicile a su faire face. « Je ne sais pas, on verra ça pendant le match », prévenait William Gradit quant au poids des circonstances incroyables de la défaite face au Mans. L’équipe a tout fait pour s’éviter un retour de flamme de ses démons en prenant la rencontre à bras-le-corps et en la terminant avec sérieux.

Si Dijon a eu le mérite de revenir du néant, Roanne n’a pas su briller mais cette victoire doit suffire à son bonheur, avant de retrouver Le Mans, défait à domicile hier par Nanterre.

Agressivité, rapidité, lucidité, la Chorale a récité sa leçon de beau basket durant quinze minutes. 7/10 aux tirs dans les dix premières minutes, 22-8, la JDA était en apnée face à un concurrent direct aux play-offs. Incapable de mettre un panier, la JDA a souffert le martyr durant un quart d’heure (30-10, 16 e). Gradit, Collins et compères offraient alors un basket si léché que Dijon n’était que faire-valoir.

Harris en trombe

Sans défense, Dijon s’est privé de rythme, de vie. Mais les retours de Harris et Moss allaient enfin allumer la mèche. Et subitement la Chorale retombait dans ses travers en même temps que la JDA offrait enfin un autre visage. Harris et Moss passaient à eux deux un 9-0 pour se mettre enfin à l’endroit (30-19, 18 e). La zone de Jean-Louis Borg a eu des effets bienfaiteurs. Revenu du désert, de nulle part, Dijon était plus que jamais dans le match et n’allait plus rien lâcher.

Sangaré illustrait la fébrilité chronique des Roannais qui ne parvenait plus à éviter la défense de Dijon en jouant vite. Harris était dans tous les bons coups (32-23, 21 e). Et Jean-Louis Borg trouvait même un troisième larron avec Prénom auteur de bons passages. Mais c’est bien à l’extérieur que la JDA piochait avec un 0/8 à trois points en fin de troisième quart-temps ! Malgré tout, la Chorale si facile un quart d’heure auparavant, s’attelait à gagner ce match si important.

Comme en coupe de France

Collins encore (17 points et 20 d’évaluation), puis Reid avant Gray, en échec jusque-là, parvenaient tant bien que mal à contourner la zone proposée. Dans une halle morne où la « fanfare » de Dijon mettait l’ambiance. Il faudrait l’inviter à chaque match peut-être…

C’est avec dix points d’avance que la Chorale devait se sortir d’un match hyper fermé. Au fil des minutes, le match était de plus en plus ennuyeux… et serré. Sans en avoir l’air, la JDA tissait sa toile, et grignotait encore et encore son retard (54-49, 38 e).

Mais cette, fois comme face au même Dijon d’ailleurs en coupe, la Chorale ne tremblait pas et restait concentrée sur le principal, la victoire. Gray servait Collins pour un dunk et neuf unités d’avance à une minute trente du terme. La JDA Dijon a alors conservé ce qui pouvait être sauvé, le goal-average, sans jamais se résigner.

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