Nancy - Jda le 24 novembre 2012 à Nancy
Comme souvent depuis le début de saison, la JDA est passée au travers de son troisième quart-temps et peut nourrir des regrets.
L’entraîneur de la Jeanne, Jean-Louis Borg, son assistant, Julien Mahé et le kinésithérapeute, Eric Chavance, se sont alors posé la question : comment agir pour que les joueurs reviennent des vestiaires avec davantage de hargne et de concentration ?
Un dilemme auquel le trio ne semble pas avoir encore trouvé de réponse, le revers concédé à Nancy samedi soir (78-74) en étant le parfait exemple. « L’explication de notre défaite n’est pas à chercher plus loin. On avait le sentiment de maîtriser la rencontre, d’être cohérents. On a aussi fait un gros travail défensif. On avait prévenu les joueurs que Nancy allait monter en pression en deuxième période », peste le technicien de la JDA.
Car ses troupes avaient maîtrisé les deux premières périodes (12-17 et 18-20), laissant même présager d’un quatrième succès en cinq déplacements en Pro A, après ceux obtenus à Cholet, Limoges et au Havre. Peut-être perturbés par le démarrage tardif de la rencontre (une demi-heure de retard), les Nancéiens étaient contraints de courir après le score. Concentrés en défense, les Dijonnais parvenaient à éteindre les velléités offensives du meneur du SLUC, Solo Diabaté et à se montrer performants aux rebonds. La grande interrogation était alors de savoir comment les Côte-d’Oriens allaient gérer leur retour des vestiaires.
Si les premiers instants du troisième quart-temps étaient plutôt positifs (37-47, 23 e), les cinq suivantes étaient un véritable calvaire (53-51, 28 e). « Il faut croire qu’on n’arrive pas à tenir 40 minutes, car notre troisième quart-temps nous plombe le résultat final », regrette encore Jean-Louis Borg. « C’est un problème récurrent. On s’était posé la question de savoir comment aborder ces troisièmes périodes mais on n’y arrive pas. »
Avec six unités d’avance à six minutes du terme de la partie, les Dijonnais pensaient, comme au Havre, posséder un petit matelas d’avance, suffisamment confortable pour l’emporter. « Mis à part David Mélody (21 points, 5/7 à 3 points), qui a été le joueur le plus chaud sur le secteur extérieur, on a manqué de leader. Personne n’a été capable de prendre son relais », constate Borg, qui peut notamment s’appuyer sur la dernière possession dijonnaise pour étayer son propos.
Bloqué par la défense lorraine, Mélody n’a pas pu prendre le dernier shoot. En difficulté aux tirs, Harris a pourtant été choisi pour l’exécuter, sans même pouvoir se mettre en position. Une urgence manquée et un défaut à vite corriger, Roanne se profilant dès samedi.
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2012/11/26/jda-la-troisieme-reste-bloquee