JDA Dijon : aux frontières du réel Mykal Riley a

JDA Dijon : aux frontières du réel        

Mykal Riley a été l’un des grands artisans de la victoire dijonnaise.  Photo Philippe Bruchot

                    

Ils l’ont donc fait. Au terme d’une performance extraordinaire, les Dijonnais se sont octroyé un 15e succès consécutif au palais des Sports. Et le point-average en prime.

Tous ceux qui se seront donc présentés à Dijon auront trépassé. Hier soir, Strasbourg n’a pas échappé à la règle, subissant la furia d’une JDA qui a gagné son pari de remporter 100 % de ses matches chez elle (91-75). Une victoire qui, au-delà des statistiques, permet surtout aux coéquipiers de Zach Moss d’avoir leur destin entre leurs mains pour s’installer définitivement dans le Top 4. Pour ce faire, il faudra triompher sur le parquet de Pau/Orthez lundi prochain.

Les Dijonnais exploitaient à merveille les pertes de balle strasbourgeoises en début de partie. Dans un palais des Sports plein à craquer, la JDA faisait jaillir les premières étincelles d’une rencontre particulièrement rythmée.

La défense bourguignonne serrait les boulons, mais ne pouvait empêcher Duport d’inscrire les 8 premiers points de son équipe. Mais, plus adroite que la SIG – notamment à longue distance – la JDA prenait les rênes du match (11-8, 5e ).

Le palais rugit

L’antre côte-d’orien rugissait comme rarement cette saison, même si les Alsaciens profitaient aussi des quelques atermoiements dijonnais (16-12, 8e ). Les hommes de Jean-Louis Borg terminaient le premier quart-temps auréolés d’un 4/5 à trois points et avec sept unités d’avance (21-14, 10e ).

Antoine Diot prenait les rênes de la SIG, mais Dijon parvenait à creuser l’écart de dix points dès l’entame du deuxième quart (26-16, 12e ). Les deux équipes montraient qu’elles étaient bien à leur place en haut du classement et offraient un match d’excellente qualité. Mais la JDA n’était pas en mesure de se défaire de Strasbourg (32-27, 16e ). S’ils arrivaient encore à s’illustrer en attaque, les Dijonnais se tiraient une balle dans le pied avant la pause. Prénom manquait son dunk, tandis que Riley y allait d’une perte de balle qui permettait au collectif de Vincent Collet de regagner les vestiaires avec seulement un petit point de retard (41-40, 20e ).

Sur la lancée de son 8-0 d’avant mi-temps, la SIG prenait l’avantage dès le début du troisième quart (41-45, 23e ). Le palais des Sports donnait de la voix et la JDA se réveillait, sous l’impulsion de Harris et Dobbins (49-48, 24e ). Le public dijonnais vivait des instants de grâce. Si Thornton démontrait ses aptitudes à longue distance, les Bourguignons en faisaient de même. Harris et Dobbins faisaient sauter la boîte à décibels du palais et la JDA était de retour aux affaires (58-52, 27e ). Mais, par deux fois, Abromaitis y allait de ses réalisations à trois points, la Jeanne achevant tout de même le troisième quart en position de force (64-60, 30e ).

La folie continuait de régner sur Dijon. Le festival des tirs à trois points se poursuivait et la JDA en était l’actrice. L’écart prenait de l’ampleur (75-62, 33e ). En face, Strasbourg déjouait quelque peu, mais ne s’avouait pas vaincu (77-67, 35e ). Mais les Dijonnais avaient bien l’intention de remporter ce quinzième et dernier match à domicile de la saison régulière (83-67, 37e ). Pour que la fête soit totale, Harris assommait définitivement Strasbourg pour donner le point-average à la JDA. Sait-on jamais ?