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24 mars 2014

MATCH : NANCY - JDA

La JDA n’était pas d’attaque        

       
Malela Mutuale et les Dijonnais ont été étouffés par les Nancéiens de Randal Falker (9 points, 12 rebonds, 4 contres). Photo PQR/L’Est Républicain/Patrice Saucourt

Malela Mutuale et les Dijonnais ont été étouffés par les Nancéiens de Randal Falker (9 points, 12 rebonds, 4 contres). Photo PQR/L’Est Républicain/Patrice Saucourt

                    

Une nouvelle fois en difficulté à l’extérieur, affichant seulement 34 % de réussite aux tirs, Dijon n’a pu rivaliser avec Nancy, samedi.


          

Des tirs faciles manqués, des contre-attaques mal conclues, des lancers francs gâchés à des moments cruciaux… En plus d’avoir subi, samedi, la domination de Nancy au rebond, les Dijonnais ont également été trop maladroits pour pouvoir l’emporter.

Une mauvaise habitude en déplacement pour les hommes de Jean-Louis Borg, qui ont concédé leur sixième succès de suite à l’extérieur. Alors qu’ils inscrivent en moyenne 76,5 points à domicile (48 % de réussite aux tirs, dont 37 % à trois points), leur attaque tombe ainsi à 64 points à l’extérieur (40 % aux tirs, dont 32 % à trois points). Un net écart qui explique en partie les difficultés de la JDA à s’imposer hors de ses bases (3 victoires, 9 défaites).

Samedi, la réussite est même tombée à 34 %, Mykal Riley passant notamment au travers (2/10 aux tirs), bien muselé par Paul Harris.

« C’est difficile de gagner en étant aussi défaillant dans ce domaine », souligne Jean-Louis Borg, l’entraîneur de la JDA Dijon. « J’ai pourtant le sentiment qu’on a eu des possibilités de scorer, mais nous avons manqué des choses faciles et cela nous a mis en difficulté. »

D’autant que dans le même temps, Nancy est monté en pression dans le secteur intérieur, en cadenassant le rebond défensif (41 rebonds, dont 29 sous son panier pour le SLUC, contre 29 prises au total pour la JDA). « Les joueurs étaient prévenus de la domination outrageante de Nancy dans ce domaine, il aura que l’on montre un autre visage », regrette Borg, dont l’équipe a également laissé le meneur US Clevin Hannah s’exprimer (20 points à 7/13 en 27’). « La force de Nancy est de pouvoir compter sur un joueur qui fait la différence, et qui n’est pas toujours le même à chaque fois. Hannah a eu une réussite insolente au début, nous avons eu des difficultés à le maîtriser. »

Un classement toujours plus serré

En se laissant dépasser par Nancy (panier-average défavorable), la JDA Dijon devra plus que jamais cravacher pour valider sa place en play-offs. À six journées de la fin, huit équipes se tiennent ainsi en deux victoires (neuf si Villeurbanne bat Gravelines ce lundi). « Il y a quatre ou cinq équipes ex-aequo à la deuxième place. La pression, on va donc se la partager. À nous de gagner à domicile contre Le Havre ( samedi ) pour rester dans cette position et on verra si on est capable sur la fin de la saison d’aller gagner un match à l’extérieur », glisse Jean-Louis Borg.

Ferdinand Prénom confirme : « Le classement s’est encore resserré. On a perdu des matches bêtement, comme à Antibes, et maintenant cela nous pénalise. On devra se battre lors des derniers matches de la saison afin d’accrocher ces play-offs. »

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